Une écrivaine québécoise de 36 ans est trouvée morte, aujourd'hui. Tout fait signe que c'est un suicide.
Je vous invite à bien lire le contenus des liens suivants pour avoir une idée sur cette femme, et le type de souffrances et de questionnements qui l'a mené au suicide.
La nouvelle ici: http://www.cyberpresse.ca/arts/livres/200909/25/01-905371-nelly-arcan-se-serait-suicidee.php
une entrevue vidéo avec elle: http://www.cyberpresse.ca/photos-et-videos/audios-et-videos/?mediaid=551181#go
une entrevue écrite avec elle: http://www.cyberpresse.ca/arts/livres/entrevues/200909/25/01-905440-nelly-arcan-lamour-au-temps-du-collagene.php
Commentaire:
D'après ces 3 liens, cette auteure s'inétressait vivait une douleur que l'écriture n'aura vraisemblablement pas réussi à soulager. Dans ses oeuvres, elle critique beacoup la tendance en occident à voir la femme comme un objet de sexe. La femme n'est plus un être humain, mais plutôt un épiderme, un sexe. Elle déplore également la réaction des femmes qui deviennent obsédées par le désir de paraître belle aux yeux des hommes.
La folie de notre époque pour la chirurgie plastique fait dire à Nelly Arcan que les femmes devraient aujourd'hui réfléchir leur condition à l'extérieur du rapport au patriarcat, «parce que c'est vraiment entre elles que ça se passe, je trouve. Les femmes vont beaucoup trop loin dans le consentement à la chirurgie pour que l'on puisse dire que ce sont les hommes qui veulent ça».
Ce qu'elle nomme la «burqa de chair». La vraie femme disparaît derrière un voile de séduction, tout son corps est modifié pour n'être qu'un sexe - Rose les appelle «les femmes-vulves». Selon Arcan, tout le monde consomme les femmes, que ce soit dans le Playboy pour ces messieurs ou les magazines de mode pour ces dames, où de part et d'autre le naturel est exclu.
Je me demande: ne serait-il pas une obligation religieuse de s'ouvrir à ce profil de québécois et de québécoises et leur présenter les principes de l'islam, et les "sauver" de ce cercle ?
Si nous avons avons des personnes qui peuvent écrire et publier dans des journaux, alors pourquoi ne pas aborder ces sujets, même d'une façon indirecte (càd: présenter un discours moral, mais pas nécessairement purement religieux).
Si nous n'avons pas ce genre de personnes, pourquoi ne pas innover et créer des occasions de rencontre avec ce genre de québécois et québécoises, qui vivent en crise ?
Malheureusement, nous avons la tendance de s'isoler et de vivre dans notre petit monde communautaire. Mais on oublie souvent l'obligation religieuse de transmettre le message aux autres. S,ouvrir sur notre entourage est une priorité.